Si j’ai commencé ma formation de thérapeute par l’approche psychanalytique, c’est parce qu’il me semblait que c’était là la plus respectueuse du sujet en tant qu’être unique, riche de ressources et parfois simplement ignorant de toute sa beauté.

Au travers de mes études en psychopathologie clinique, ou même en anthropologie, ce positionnement éthique m’a permis de découvrir toujours plus de singularités en chacun des patients que j’ai eu la chance d’accompagner.

Grâce à eux, plus j’observais l’innombrable des facettes de leur conscience, plus il m’apparaissait fondamental de leur donner un maximum de place dans leur travail thérapeutique. Autrement, si je m’immisçais dans cette œuvre si intime que constitue la rencontre d’avec soi, comment pourraient-ils prendre la mesure des êtres fabuleux qu’ils étaient ?

Alors, quand l’hypnose évolutive a débarqué dans ma vie professionnelle en ouvrant cet espace de dialogue entre la logique du mental et le champ infini de l’imaginaire, je me suis au combien réjouis de la proposer à mes patients.

Ainsi, pas à pas, ils empruntent eux-mêmes les chemins qu’ils définissent comme les plus justes et les plus respectueux de leurs besoins pour accéder, au rythme qui est bon pour eux, à leur plein potentiel d’évolution vers qui ils sont vraiment.

C’est pour moi une chance extraordinaire que de soutenir et d’assister à ces métamorphoses toujours plus originales les unes que les autres. Par le fait, et fidèle à la douce bienveillance du grand D-W Winnicott, je remercie sincèrement mes patients pour la confiance qu’ils m’accordent ainsi que pour toute la richesse de leurs enseignements.

De tout cœur.